A la suite du dernier conseil municipal le 4 décembre, le journal La Provence prétend dans son édition le lendemain que la municipalité laisserait à l’abandon le Palais des Princes du fait de sa création sous la municipalité Labé : « le Clodius, un bâtiment toujours oublié (volontaire) de quelconques travaux de rénovation. »
Cette phrase à l’emporte-pièce n’est pas le reflet de la réalité. Dès la livraison de ce bâtiment, l’escalator a été constamment en panne avec des réparations permanentes dans la décennie qui a suivi. En vain. La climatisation de la salle de spectacle a suivi le même chemin. La municipalité entretient donc régulièrement le Palais des Princes malgré ses malfaçons et la difficulté à chauffer et préserver des infiltrations d’eau une telle construction.
Dès l’année 1995, la Ville a dû dépenser 430 000 euros pour ce caprice approuvé par Jack Lang lui-même. L’année suivante, la municipalité débourse encore plus de 120 000 euros dans les travaux du même lieu. En 2002, ce sont près de 300 000 euros qui sont injectés dans l’entretien du Palais des Princes alors que le bâtiment n’a pas même 10 ans. En 2016, la Ville réinjecte 800 000 euros après avoir presque tous les ans réinvestit pour le fonctionnement de l’infrastructure, et plus de 350 000 euros dans la médiathèque voisine.
Ainsi, ce sont plus d’une dizaine de chantiers et plusieurs centaines de milliers d’euros qui ont été investis au cours des dernières années dans les différents travaux nécessaires à la rénovation continuelle de ce vestige dont l’entretien dispendieux est bien la marque de ses origines socialistes.